Ce mercredi matin, plusieurs quartiers de la capitale haïtienne se sont réveillés dans un climat de peur et de tension. Des zones telles que Canapé-Vert, Lalue, Poupelard et Nazon portent encore les stigmates des violentes attaques menées par des gangs armés au cours de la nuit précédente.
Ces attaques coordonnées, qui ont semé la panique dans des quartiers tels que Christ-Roi, Delmas 30 et 32, ont contraint les habitants à rester chez eux. Les écoles, les commerces et les institutions ont gardé leurs portes fermées, tandis que la circulation a été ralentie dans les zones touchées.
Des bandes armées continuent d’imposer leur loi à Port-au-Prince, défiant les autorités et limitant la liberté de mouvement des citoyens. Les habitants de ces quartiers vivent dans une insécurité permanente, leur quotidien étant rythmé par les coups de feu et les menaces de violence.
Cette dernière vague d’attaques soulève de nouvelles questions quant à l’efficacité des opérations de police. Malgré les interventions annoncées dans des zones comme Bas-Delmas la semaine dernière, les bandits semblent toujours avoir une longueur d’avance. « Où est la stratégie de la PNH ? Pourquoi ces opérations ne donnent-elles pas de résultats tangibles ? » s’interrogent de nombreux citoyens, exaspérés par l’impunité des criminels.
Pour beaucoup, l’absence de réponse rapide et efficace des forces de l’ordre traduit l’abandon de l’État face à la montée en puissance des gangs. Certains leaders communautaires appellent à des actions concrètes et à une meilleure coordination entre les autorités locales et internationales pour rétablir l’ordre.
Face à cette situation alarmante, la population attend toujours des solutions durables. Mais l’incertitude demeure : la paix reviendra-t-elle un jour dans les rues de Port-au-Prince ?