En Haïti, les balles perdues continuent de semer la mort et la désolation. Ce phénomène, qui touche toutes les couches de la population, a déjà coûté la vie à un nombre alarmant de citoyens.
Hier, Vendredi 6 décembre 2025, à Delmas 31, un commerçant a été tragiquement tué par une balle perdue. Quelques mètres plus loin, la voiture du journaliste Louini Fontal, secrétaire général du Réseau Haïtien des Journalistes Sensibles (RHJS), a été perforée par un projectile. Miraculeusement, le journaliste est sorti indemne de la panique, bien que marqué par l’horreur de l’expérience.
« Je ne veux plus jamais revivre une telle situation », confie-t-il, encore sous le choc. Cet événement souligne l’escalade d’une violence qui n’épargne personne, transformant les rues en champs de bataille imprévisibles.
Les balles perdues, qu’elles proviennent d’affrontements armés, de fêtes imprudentes ou d’actes criminels, incarnent l’insécurité croissante. Elles rappellent aussi l’urgence d’une action concertée des autorités pour protéger la population et rétablir un climat de paix.
La banalisation de ces tragédies ne doit pas nous anesthésier. Chaque vie fauchée par une balle perdue est une perte irréparable pour une famille, une communauté et la société dans son ensemble. Il est impératif de refuser cette fatalité et d’exiger des mesures fermes pour briser ce cycle de violence.