Bien que l’administration Trump ait pratiquement gelé temporairement l’aide internationale américaine, le programme PEPFAR contre le Sida a pourtant été exempté de cette décision, offrant un moment de certitude à des millions de personnes vivant avec le virus.
Le nouveau chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio, a annoncé mardi que des exceptions ont été faites à ce sujet, affirmant que Washington allait maintenir le financement des services médicaux essentiels, ce qui sous-entend à un soutien continu au programme PEPFAR.
Une décision saluée par les Nations unies qui ont exprimé leur soulagement suite à l’annonce du secrétaire d’État américain Marco Rubio, estimant que cela permettait à des millions de personnes vivant avec le VIH de continuer à espérer.
«L’ONUSIDA se réjouit de l’exemption du gouvernement américain qui garantit que des millions de personnes vivant avec le VIH vont continuer de recevoir des traitements contre le VIH qui sauvent des vies pendant l’évaluation de l’aide internationale des Etats-Unis au développement», a déclaré la cheffe de l’agence onusienne, Winnie Byanyima.
Selon les estimations faites par les Nations unies, plus de 20 millions de personnes vivant avec le VIH sur les 30 millions d’infectés dans le monde dépendent directement du programme PEPFAR, dont les principaux supports viennent des États-Unis.











